Création d'une entreprise de paysagiste : Guide 2024

Le travail d'un paysagiste est bien plus que de juste arranger des jardins. C'est un métier où l'on doit être à la fois créatif et bon en technique, pour changer et embellir les jardins et les parcs. Dans cet article, nous allons voir ensemble les différentes étapes et les éléments à prendre absolument en compte lors de la création de son entreprise de paysagiste.

Qu'est ce qu'un paysagiste ? Explication rapide

Il existe différents types de paysagistes :

• Paysagiste agricole : Spécialisé dans la conception d'aménagements paysagers liés à l'agriculture, ce professionnel intervient dans la planification des espaces agricoles en harmonie avec l'environnement.

• Paysagiste commercial : Axé sur les espaces publics et privés à vocation commerciale, ce type de paysagiste vise à créer des environnements attrayants pour les entreprises, les centres commerciaux ou les zones industrielles.

• Paysagiste artisanal : Orienté vers des projets de plus petite échelle, le paysagiste artisanal travaille souvent avec des particuliers pour améliorer leurs jardins, terrasses et autres espaces résidentiels.

• Paysagiste libéral réglementé : Ces professionnels, régis par des normes spécifiques, offrent des services variés dans le respect de la législation en vigueur, mettant l'accent sur la durabilité et la préservation de l'environnement.

Quel code APE pour son entreprise de paysagiste ?

Le Code APE (Activité Principale Exercée) est une classification attribuée à chaque entreprise lors de son immatriculation. Pour une entreprise de paysagisme, ce code varie en fonction de ses activités spécifiques. Par exemple, les entreprises axées sur l'entretien d'espaces verts peuvent se voir attribuer un code APE lié aux services horticoles.

Voici un tableau récapitulatif des principaux code APE du secteur : 

Bon à savoir : Les paysagistes sont majoritairement associés au code NAF 8130Z - Services d'aménagement paysager.

Pourquoi se lancer en tant que paysagiste ?

Se lancer en tant que paysagiste offre l'opportunité unique de transformer des espaces extérieurs en œuvres d'art vivantes, combinant esthétique et fonctionnalité. Ce métier permet de travailler sur une grande variété de projets, des jardins privés aux parcs et espaces publics. 

De plus, le secteur du paysagisme connaît une croissance stable, avec une tendance à l'emploi sécurisé : aujourd'hui, plus de 60% des professionnels du paysage bénéficient d'un contrat à durée indéterminée, témoignant de la solidité et de l'attrait de cette carrière.

Comment créer son entreprise de paysagiste ? Les étapes

Quel diplôme pour ouvrir une entreprise de paysagiste ?

Pour démarrer votre entreprise de paysagiste, il n'est pas obligatoire d'avoir un diplôme spécifique, sauf si vous envisagez de devenir un paysagiste concepteur.

Paysagiste concepteur :

• Diplôme d'État de paysagiste : Une formation reconnue pour devenir paysagiste concepteur.
• Diplôme d'ingénieur en paysage : Orienté vers une approche technique et scientifique du métier.

Formations en aménagement paysager et architecture du paysage :

• BTS ou DUT : Formations de niveau bac+2 offrant des bases solides en aménagement paysager.
• Licences et Masters : Cursus bac+3 à bac+5 pour une spécialisation en architecture du paysage ou design environnemental.
• Diplômes d'ingénieurs : Pour une approche plus technique du paysagisme.

Certifications et agréments : En plus des diplômes, obtenir des certifications ou des agréments peut valoriser votre expertise et engagement envers des pratiques de qualité dans le paysagisme. Quelques exemples : 

• QualiPaysage
• Certiphyto 
• EcoJardin 
• ISO 14001 
• Agrément services à la personne

Effectuer une étude de marché

Avant de lancer votre entreprise de paysagisme, réalisez une étude de marché approfondie pour comprendre les tendances locales, évaluer la concurrence, et cerner les besoins de votre clientèle.

Analysez les tarifs concurrentiels et identifiez des opportunités de différenciation. Cette analyse stratégique vous fournira des informations pour élaborer une stratégie commerciale efficace, en alignant votre offre avec les attentes du marché local et en renforçant ainsi les chances de succès de votre entreprise.

Réaliser un business plan efficace

Le business plan est un document nécessaire à toute nouvelle entreprise, et cela s'applique également dans le secteur du paysagisme. Il sert de feuille de route, offrant une vision claire de vos objectifs, de vos stratégies pour les atteindre, et des prévisions financières.

Plus qu'un simple plan, c'est un outil de communication incontournable pour convaincre et rassurer vos partenaires financiers, tels que les banques ou les investisseurs, en montrant que vous avez une compréhension approfondie du marché du paysagisme et des défis associés.

Votre business plan doit inclure plusieurs éléments clés :

1. Description de l'entreprise : Présentez votre entreprise de paysagisme, en mettant l'accent sur votre vision, mission, et les services spécifiques que vous voulez offrir, comme la conception de jardins, l'entretien paysager régulier, ou des services écologiques de paysagisme.

2. Analyse du marché : Décrivez le marché du paysagisme dans votre région, y compris les tendances actuelles comme par exemple l'intérêt croissant pour les jardins durables, et définissez votre public cible, qu'il s'agisse de propriétaires résidentiels, de communautés commerciales, ou encore d'espaces publics.

3. Analyse concurrentielle : Identifiez vos principaux concurrents et détaillez vos avantages concurrentiels, tels que des services uniques, une expertise en design durable, ou une approche client personnalisée.

4. Stratégies de mise en œuvre : Expliquez comment vous envisagez de mettre en œuvre vos services pour atteindre vos objectifs. Cela peut inclure l'adoption de labels de qualité spécifiques pour démontrer votre engagement envers l'excellence, la compétitivité par des prix adaptés au marché, ou la promesse de délais de réalisation rapides et fiables.

5. Prévisions financières : Fournissez des projections financières réalistes, incluant le budget de démarrage avec des investissements détaillés dans l'achat de matériel essentiel (comme des outils spécialisés, un camion pour le transport du matériel et des plantes), les prévisions de revenus, et les estimations des dépenses opérationnelles.

6. Gestion des risques : Soyez transparent sur les défis et les risques potentiels de votre entreprise, tels que les variations saisonnières de la demande ou les défis liés à l'acquisition de nouveaux clients, et proposez des stratégies pour les atténuer, comme diversifier vos services ou créer un fonds de réserve pour les périodes creuses.

7. Plan de financement : Détaillez comment les investissements seront utilisés pour développer votre entreprise, en spécifiant les besoins d'investissement pour l'achat de matériel et outils nécessaires au métier, l'acquisition d'un camion pour le transport, ainsi que les coûts initiaux de marketing pour établir votre marque.

Lancement en paysagiste indépendant ou franchisé ?

Voici un tableau comparatif entre la création d'une entreprise de paysagiste en franchise et de manière indépendante :

Quelles sont les aides disponibles pour démarrer son activité de paysagiste ?

Les prêts d'honneur et microcrédits

Des organismes comme Initiative France ou l'ADIE proposent des prêts d'honneur sans intérêt et des microcrédits pour financer les premiers investissements sans nécessiter de garanties personnelles.

Subventions régionales ou locales

Selon votre localisation, des aides financières spécifiques peuvent être proposées par les régions, les départements ou les communautés de communes pour soutenir la création d'entreprises, notamment dans le secteur du paysagisme.

Les aides de France Travail (ex Pôle Emploi)

Pour les demandeurs d'emploi souhaitant créer leur entreprise, Pôle Emploi propose l'ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d'Entreprise) qui permet de recevoir en capital une partie des droits au chômage restants, ou le maintien des allocations chômage pendant les premières phases de l'activité (ARE).

L'ACRE permet de bénéficier d'exonérations de charges sociales pendant la première année d'activité, sous conditions de revenus. Cette aide est particulièrement utile pour alléger les charges sociales au démarrage.

Les exonérations fiscales

Dans certaines zones géographiques (ZFU, ZRR, etc.), les nouvelles entreprises peuvent bénéficier d'exonérations fiscales (impôt sur les bénéfices, contribution économique territoriale, etc.) pour faciliter leur développement.

Le choix du statut juridique : quel est le meilleur pour un paysagiste ?

Lorsque vous êtes seul sur le projet de création de société les statuts les plus fréquents sont la SASU ou l'EURL.

Les entrepreneurs paysagistes ont diverses options de statuts juridiques en France, chacune avec ses avantages et ses inconvénients. Voici quelques statuts fréquemment choisis par les entrepreneurs paysagistes :

Entreprise Individuelle (EI)

• Simplicité : Pas de capital social à constituer.
• Responsabilité : L'entrepreneur est personnellement responsable des dettes sur son patrimoine.

Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL)

• Responsabilité limitée : L'associé unique n'est responsable des dettes qu'à hauteur de ses apports.
• Fiscalité : Imposition sur le revenu, avec option pour l'impôt sur les sociétés.

Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU)

• Flexibilité : Grande liberté dans la rédaction des statuts.
• Responsabilité limitée : Responsabilité de l'associé unique limitée à ses apports.
• Fiscalité : Soumise de base à l'impôt sur les sociétés, avec possibilité d'opter pour l'impôt sur le revenu pendant 5 ans sous conditions.

Société Civile Agricole (SCA) et Groupement Agricole d'Exploitation en Commun (GAEC)

• Spécificité : Adaptées aux activités agricoles, y compris certaines prestations de services paysagers.
• Collaboration : GAEC permet une exploitation commune en partageant bénéfices et moyens.

Quel est le régime social du paysagiste indépendant ?

Si le paysagiste exerce une activité agricole :

• Affiliation à la Mutualité Sociale Agricole (MSA) : Un paysagiste qui réalise des activités agricoles, comme la culture de plantes ou l'entretien de terrains agricoles, doit s'affilier à la MSA. La MSA gère la protection sociale spécifique au monde agricole, ce qui signifie que le paysagiste ne relève pas de l'URSSAF (le régime habituel pour les indépendants), ni du régime général de la sécurité sociale. Cette affiliation est obligatoire pour bénéficier des prestations sociales adaptées au secteur agricole, comme la couverture santé, les retraites, etc.

Si le paysagiste exerce une activité commerciale ou artisanale :

• Choix de la structure juridique et impact sur l'affiliation sociale : La structure juridique de l'entreprise (entreprise individuelle, EURL, SARL, SASU, etc.) détermine l'organisme de sécurité sociale auquel le paysagiste sera affilié.
• Entreprise individuelle, EURL, SARL avec gérance majoritaire : L'affiliation se fait auprès de la sécurité sociale des indépendants. Cela concerne les paysagistes qui travaillent seuls ou ceux qui dirigent une entreprise avec une responsabilité majoritaire.
• SASU, SAS, SARL sans gérance majoritaire : Dans ce cas, le paysagiste est affilié au régime général de la sécurité sociale, ce qui est généralement le cas pour les employés d'entreprise.

Pour rappel : Le régime social peut être décrit comme un système de protections destiné à couvrir les individus actifs face à différents aléas de l'existence, tels que la santé et la retraite.

Quel est le régime fiscal du paysagiste indépendant ?

Le régime fiscal d'un paysagiste indépendant varie en fonction de la structure juridique de son entreprise et de son domaine d'activité. Voici une explication pédagogique des différents régimes fiscaux applicables :

Pour tous les paysagistes :

• Micro-entreprise : Ce régime offre une gestion simplifiée avec des abattements forfaitaires sur le chiffre d'affaires. Il est accessible sous conditions de seuils de recettes, qui est de 77 700 € HT pour les activités de prestations de services et de 188 700 € HT pour les activités commerciales d'achat revente.
• Régime réel simplifié : Permet de déduire les charges réelles du chiffre d'affaires pour calculer le bénéfice imposable.
• Régime réel normal : Propose une comptabilité détaillée pour les entreprises ayant des opérations plus complexes.

Spécificités pour les paysagistes avec activité agricole :

Les paysagistes exerçant une activité agricole sont soumis à des règles fiscales spécifiques, distinctes du régime classique de la micro-entreprise, en raison de leur affiliation à la Mutualité Sociale Agricole (MSA) :

1. Exclusion du régime micro-entreprise : Les paysagistes pratiquent des activités agricoles ils ne peuvent donc pas bénéficier du régime de la micro-entreprise. Ce régime, simplifié, est inapplicable pour vous, car il est conçu pour des activités commerciales, artisanales ou libérales, et non agricoles.

2. Régime simplifié pour les professions agricoles : Pour les paysagistes agricoles, un régime simplifié est accessible si les recettes moyennes annuelles ne dépassent pas 85 800 euros. Ce régime offre un avantage significatif : un abattement de 87% est appliqué sur le bénéfice, ce qui réduit considérablement l'assiette imposable et, par conséquent, les cotisations sociales qui sont dues. Cela signifie que seulement 13% du chiffre d'affaires est considéré comme revenu imposable, ce qui va alléger la charge fiscale et sociale.

3. Régime réel d’imposition des Bénéfices Agricoles (BA) : Pour ceux qui dépassent le seuil du régime simplifié ou choisissent une approche plus précise de leur fiscalité, le régime réel d'imposition des bénéfices agricoles offre deux options :

   • Régime réel simplifié BA : Cette option simplifie la gestion comptable en permettant de calculer le bénéfice imposable en se basant sur les recettes et dépenses réelles, mais avec moins d'obligations comptables que le régime réel normal.
   • Régime réel normal BA : Plus complexe, ce régime est adapté aux grandes exploitations. Il nécessite une comptabilité détaillée de tous les produits et charges pour déterminer le bénéfice imposable. Ce choix peut être avantageux pour les entreprises ayant des investissements importants ou des charges élevées, car il permet une déduction précise des coûts réels.

Pour les paysagistes avec activité commerciale ou artisanale :

Pour les paysagistes avec une activité commerciale ou artisanale, il existe deux options principales de fiscalité :

• Régime réel d'imposition BIC : Ce régime calcule le bénéfice de l'entreprise en soustrayant les dépenses réelles des revenus. L'entrepreneur paie ensuite des impôts sur ce bénéfice, comme s'il s'agissait de son revenu personnel.
• Impôt sur les sociétés : Avec ce choix, les bénéfices de l'entreprise sont taxés séparément, à un taux fixe. L'entrepreneur est imposé personnellement uniquement sur ce qu'il reçoit de l'entreprise, comme un salaire ou des dividendes.

Définir le montant de l'apport au capital social

L'apport au capital social est crucial pour démarrer votre entreprise de paysagisme sur de bonnes bases. Il faut prendre en compte non seulement les besoins financiers immédiats comme l'achat d'équipements spécialisés et de véhicules de transport, mais aussi les investissements à long terme pour le développement de services uniques. Une somme initiale entre 500 et 1000 euros est recommandée, mais ce montant peut être ajusté en fonction des services proposés et la stratégie de croissance envisagée. Une évaluation détaillée vous aidera à fixer un montant approprié, renforçant ainsi la crédibilité de votre entreprise auprès des partenaires et investisseurs.

Bon à savoir : Même si légalement le capital minimum à déposer est 1 euros de manière générale nous conseillons de mettre entre 500 et 1000 euros HT de capital pour débuter votre activité. 

Rédaction des statuts d'une société de paysagiste

La rédaction des statuts est une étape qui doit refléter les spécificités de votre activité de paysagisme. Elle inclut non seulement les informations standards comme le nom, l'objet social, et la répartition des parts, mais doit aussi préciser les qualifications professionnelles requises, les normes de sécurité spécifiques au travail en extérieur, et éventuellement les certifications environnementales visées. Ces éléments démontrent votre engagement envers un travail de qualité et respectueux de l'environnement, des aspects valorisants dans le secteur du paysagisme.

Bon à savoir :  Pour une rédaction conforme, SWAPN est là pour vous accompagner de manière simplifiée et réactive. L'accompagnement est gratuit si vous êtes seul et 99€ si vous êtes plusieurs associés.

Publication d'un avis de constitution et formalités de création 

La publication d'un avis de constitution doit mentionner clairement les services de paysagisme proposés, afin d'informer précisément le public et les potentiels clients. Elle fait partie des démarches légales mais est aussi une opportunité de communication sur votre engagement envers la qualité et l'environnement.

La demande d'immatriculation au greffe doit être préparée avec soin, en veillant à inclure tous les agréments et certifications nécessaires à votre activité de paysagisme. Ce processus, bien que standard, est crucial pour assurer la légitimité et la reconnaissance de votre entreprise dans le domaine spécifique du paysagisme.

Obtention des agréments pour le crédit d'impôt

Pour permettre à vos clients de bénéficier d'un crédit d'impôt de 50% sur les prestations de services à la personne, votre entreprise doit obtenir les agréments spécifiques. Cela nécessite une démarche auprès des administrations compétentes pour prouver que vos services respectent les critères établis, notamment en termes de qualité et de sécurité. L'obtention de ces agréments est un atout majeur pour votre entreprise, car elle favorise l'accessibilité de vos services à une clientèle plus large, tout en vous distinguant de la concurrence.

Quel budget prévoir pour lancer son activité de paysagiste indépendant ?

Le budget initial pour lancer une activité de paysagiste indépendant peut varier en fonction de nombreux facteurs, tels que le lieu d'activité, le type de services proposés, et l'équipement nécessaire. En moyenne, il est estimé entre 10 000 et 30 000€. 

Comment ouvrir une micro-entreprise de paysagiste ? La fausse bonne idée

Ouvrir une micro-entreprise en tant que paysagiste peut sembler une option séduisante de par sa simplicité administrative et fiscale. Toutefois, cette option n'est pas nécessairement la meilleure pour tous les entrepreneurs du paysage. En effet, les professionnels du jardinage et de l'aménagement paysager pourraient bénéficier davantage d'un régime d'imposition réel, qui offre une flexibilité plus grande dans la gestion des charges et une prise en compte plus précise des particularités liées à leur métier. Swapn pour vous accompagner dans votre création d'entreprise de paysagiste

Les questions courantes sur la création d'une entreprise de paysagiste indépendant

Création entreprise paysagiste sans formation c'est possible ?

Il est tout à fait possible de créer une entreprise de paysagisme sans posséder de formation spécifique en paysagisme. Cependant, si votre objectif est de vous positionner comme paysagiste concepteur, une formation dans ce domaine devient alors indispensable. Pour les autres branches du paysagisme, comme l'entretien de jardins, la création d'espaces verts ou l'installation de petits aménagements, les compétences pratiques et l'expérience sur le terrain peuvent souvent suffire pour démarrer.

Quel salaire peut-on espérer en tant que paysagiste indépendant ?

En tant que paysagiste indépendant, le salaire que vous pouvez espérer gagner varie largement en fonction de divers facteurs tels que votre expérience, votre localisation géographique, et la spécificité des services que vous proposez. Bien que le salaire moyen d'un paysagiste salarié soit d'environ 2 123 € brut par mois, les revenus d'un indépendant peuvent différer significativement.

Les tarifs horaires facturés par un paysagiste indépendant peuvent osciller entre 20 et 50 euros, voire plus, en fonction de la complexité du projet et du niveau d'expertise requis.